Le 5 janvier 1998, une tempête de verglas comme je n'en ai jamais vue s'abat sur la grande région de Montréal. L’électricité est coupée. Comme des millions de gens, ma famille se retrouve dans le noir. On s'organise du mieux qu'on peut. Les choses se corsent quand mon grand-père, réfugié chez ma tante Mireille, nous demande d'aller rescaper son imbécile de chat à Saint-Blaise, en plein dans le «Triangle de glace». Or, mon chien Pistache et le félin en question ne peuvent pas se sentir. Il y a de bonnes raisons à cela: Patate - c'est ainsi qu'on l'a surnommé - est une catastrophe ambulante. Dès qu'il met la patte quelque part, on peut être sûr que ça se termine par des bêtises...